L'émir Almoravide a annoncé la reprise de sa guerre contre les Zénètes, ambitionnant de s'emparer de la riche Tlemcen et de sécuriser totalement son côté du détroit de Gibraltar.

Une première armée, plus petite, prend la route de Ceuta et après avoir repoussé plusieurs escarmouches des Zénètes, vient poser le siège devant la ville. A peine une semaine après le début du siège, un notable de la ville rentra en contact avec le commandant de l'armée Almoravide. Cette trahison se traduisit par l'ouverture d'une poterne et la chute de la ville sans coup férir, le commandant Almoravide s'installe à la tête de la ville, restaurant l'ordre dans le Cheikat.

La seconde armée Almoravide est commandée par l'émir en personne ! Les Zénètes de Tlemcen ont déployés leurs armées contre lui, ils se font face et s'opposent militairement au cours d'une série d'escarmouches, dont la majorité est remportée par les Zénètes dans les premières semaines mais à l'approche de Tlemcen, des éclaireurs Almoravides repèrent le campement des escarmoucheurs Zénètes qui se font massacrer dans la nuit.

Leurs arrières sécurisés, les Almoravides peuvent tranquillement mettre le siège devant la ville. Enhardis par leur victoire précédente, les troupes berbères lancent immédiatement l'assaut sur la place forte. Les combats sont violents et les premières difficultés se font rapidement ressentir alors que les pertes s'alourdissent. Alors que la retraite est sur le point d'être sonnée pour réorganiser le siège, un chef berbère dénommé Amaynu Idris prend la tête de son détachement et se force un passage en direction des portes. L'ouverture de celles-ci marque le glas de la résistance Zénète et Tlemcen tombe entre les mains des Almoravides.

Après la chute de Tlemcen, l'armée Almoravide se réorganise et marche sur Oran où elle vient mettre le siège à la fin de l'année. Le gouverneur de la place tient bon.