Après un ultimatum suivit d'une déclaration de guerre, le Roi de Castille, de Léon et de Galice mobilise une puissante et reçoit rapidement le soutien du Roi d'Aragon et de Navarre. Ce sont plus de vingt cinq mille chrétiens qui se rassemblent et les rumeurs font état de l'arrivée imminente de soldats bourguignons en renforts.

Du côté des Aftasides, l'émir est revenu de son séjour à Tolède et a largement ignoré la problématique. Sitôt l'ultimatum castillan refusé, il s'est retranché à Badajoz pour mobiliser sa propre armée et en ordonnant de fortifier les forts tolédans sans y mettre plus d'efforts. Face à l'incapacité de l'émir a assuré la protection de Tolède, les habitants de la région se sont soulevés et ont fait appel à leurs anciens maîtres Dhunnunides qui se sont alliés aux Cheikhs Jyadides et Yahaffides pour lever une puissante armée afin de défendre la région de Tolède. Bien qu'en infériorité numérique, les andalous ont solidement fortifiés leurs places fortes.

Les premiers mouvements militaires castillans s'avancent à travers la cordillère centrale et mettent le siège devant les forteresses de Ségovie et d'Alvila. Divisant leurs armées équitablement et faisant rapidement face au refus des places de se rendre. Dans les villages alentours de ces régions, l'arrivée des castillans est relativement acceptée et les notables se soumettent rapidement, permettant aux castillans de pouvoir compter sur un arrière pays pacifiés pendant leurs sièges. Au bout de cinq mois, Ségovie tombe tandis qu'Alvila tient toujours à la fin de l'année.

A l'ouest, les troupes de Badajoz ne restent pas inactives et même si l'émir Aftaside n'envoie pas de renforts à Tolède, il se concentre sur la cible la plus proche : la frontière galicienne. Ces Soldats ravagent le sud de la Galice et poussent même jusqu'autour de Porto qu'ils ne parviennent pas à prendre mais dont les régions alentours sont ravagés. Ces ravages, les plus importants connus en Galice depuis des années laisse des marques sur la région.