Les pions se mettent en place en Germanie alors que chacun des partis prétendant à la couronne impériale s'arment et renforcent leurs positions.

A la tête de son armée, Henri IV fait marche vers le Thuringe qu'il met violemment à sac, ravageant tout sur son passage alors qu'il attend ses alliés tchèques. Ces ravages dressent encore plus contre lui les forces de Thuringe et de Saxe et le comte de Thuringe, Louis le Sauteur mobilise des forces pour soutenir l'Anti-Roi Rodolphe. Une fois ralliés à ses alliés tchèques, Henri met le siège devant Erfut mais ses éclaireurs l'informent rapidement de l'arrivée des troupes de l'Anti-Roi.

Les premières escarmouches ne tardent pas à éclater, tournant rapidement à l'avantage de Rodolphe qui obtient une position favorable sur le champ de bataille tandis que les troupes d'Henri IV commencent le combat en désavantage. Henri est néanmoins exhorté par ses commandants et par le duc de Bohême à ne pas reculer, Vratislav craignant notamment qu'en cas de défaite, ses domaines ne soit touchés par les combats.

-> Le combat débute par des échanges de flèches suivis d'une violente charge de cavalerie, chaque camp engageant tout ses effectifs de cavaliers lourds mais ceux d'Henri, bien qu'en infériorité peuvent compter sur de nombreux chevaliers expérimentés et les combats tournent à son avantage. Les cavaleries s'étant affaiblies mutuellement, on laisse la place aux charges d'infanterie.

-> Ici encore, les hommes d'Henri IV font preuve d'une remarquable efficacité et menés par des chevaliers émérites, parviennent à prendre l'avantage. Vratislav II en personne menant ses hommes au combat et les tchèques font preuve d'une rare bravoure en écrasant toutes les forces que Rodolphe met en travers de leur route.

-> Face aux difficultés éprouvés par son armée, Rodolphe intervient lui-même sur le champ de bataille et au cours d'un duel épique parvient à jeter à terre le duc de Bohême. La désorganisation provoquée dans les rangs d'Henri par ce duel et l'intervention de sa garde personnel lui donne l'occasion de faire retraite en bon ordre malgré les pertes engrangées.

Après la retraite de Rodolphe, les loyalistes se réorganisent autour d'Erfurt qu'ils assiègent toujours. La ville devrait tomber aux premiers jours de 1082, offrant une retraite hivernale aux armées d'Henri IV.